Environnement

Comment le zéro déchet contribue à l’environnement

Comment le zéro déchet contribue à l’environnement

Respecter l’environnement, créer ensemble une société de transition vers une vraie démarche écologique ou encore mettre sur pied une réelle économie du circulaire, voici les différents points auxquels le zéro déchet contribue.

Pour cela, il faut qu’au niveau des ménages et surtout de l’industrie on prenne la mesure du pouls et agir. Nous ne notons plus les rapports alarmants sur l’état de notre planète et comment cette situation ne cesse de se dégrader. De nombreux ménages ont d’ores et déjà pris le pli et certains industriels suivent le mouvement. Le zéro déchet contribue donc à réellement changer les mentalités.

Vers une production zéro gaspillage

Pour une réelle démarche éco responsable il est impératif de développer des logiques circulaires en allongeant la durée de vie des usages des biens et savoir leur donner une nouvelle utilité une fois sa première fonction finie.

Bien qu’on trouve des magasins éco responsable comme la boutique zéro déchet Takaterra, il y a malheureusement encore de nombreuses marques et distributeurs moins regardant sur la qualité et pour beaucoup qui ont encore recours à l’obsolescence programmée. Toutefois, les consommateurs étant les premiers touchés ils y sont de plus en plus sensible. L

Lors d’un achat d’un gros électroménager, comme un lave-vaisselle ou une machine à laver, au-delà de la vérification de la consommation en énergie, les futurs acquéreurs se renseignent sur la durée de vie moyenne de cette dernière. Nous notons ainsi que la durée de vie des appareils électroménagers est de plus en plus rallongée. De plus cela a donné lieu à une loi qui impose les constructeurs de disposer des pièces de rechanges pour les réparer jusqu’à 10 ans après l’achat. Une véritable avancée écolo qui permet de faire réparer son appareil plutôt que de devoir le jeter.

L’écotax est également un signe d’avancée. Encore faible sur de nombreux produits pour permettre de les recycler lorsqu’ils sont en fin de vie, elle a le mérite d’exister. Toutefois, cette dernière gagnerait à être augmenté afin de réellement chercher à recycler les produits, plutôt que de les envoyer dans des ordures à l’autre bout du monde.

Le gaspillage alimentaire mondial, mais surtout dans les pays développés est notoirement connu. Alors que nous produisons bien plus qu’il ne faut pour nourrir toute la planète, la malnutrition et la faim sévissent encore partout dans la Monde. La faute en partie à des dates de durée de consommation sur de nombreux produits alimentaires bien trop courtes. Les dates sur les aliments ont été raccourcis à des fins de « surconsommation » pour accélérer la rapidité à laquelle ces produits devaient être consommés. Bien que pour certains aliments frais, cela pouvait se justifier, il est complètement anormal de disposer de telles contraintes sur des aliments sans réelle date de fin de consommation comme le sucre par exemple.

Ici aussi, une réelle évolution législative, industrielle et de consommation a opéré. La loi sur le non-gaspillage alimentaire, instaurée en 2016, a permis à de nombreuses associations de récupérer les aliments « hors-date » pour pouvoir les offrir aux plus nécessiteux. Ces produits encore bons, n’alimentent ainsi plus les bennes et les ordures et permettent de subvenir aux besoins de nombreuses personnes dans le besoin. Dans la foulée de cette loi, les distributeurs ont mis la pression sur les industriels pour allonger les dates de consommation afin d’éviter un gaspillage qui rogne les marges. De plus les magasins sont de plus en plus nombreux à proposer des paniers « too good to go », permettant aux clients de récupérer des paniers avec de nombreux aliments en fin de date, mais consommable rapidement.

Le mouvement zéro déchet aura su faire avancer les mentalités sur le besoin de moins gaspiller et de faire mieux au niveau alimentaire dans la distribution. Gouvernement et distribution ont su se mettre autour de la tabler pour permettre de trouver une voie plus éco responsable sur le gaspillage et permettre à tous les clients et surtout notre Terre a en bénéficier.

La réparation est devenue centrale

Savoir donner une deuxième vie ou bien prolonger la durée de vie d’un produit est central dans une démarche zéro déchet et de nombreux adeptes l’ont bien compris. Grâce aux évolutions de mentalités de nombreuses lois ont vu le jour pour contraindre les importateurs et les fabricants à clairement informer le consommateur de la durée de vie estimée du produit. De plus il est devenu obligatoire de correctement indiquer les conditions couvertes par la garantie légale.

Il est bien sur possible d’aller nettement plus loin. Pourquoi pas faire en sorte que les marques et les distributeurs mettent à disposition sur leurs sites la liste des réparateurs agréés ainsi que les modalités d’entretien ? Toutefois, afin de garantir une vie prolongée des produits et surtout assurer qu’ils n’aient pas recours à l’obsolescence programmée, il serait bon ton de légiférer en obligeant la garantie légale d’être de 10 ans plutôt que 2. De nombreux appareils des années 60 et 70 fonctionnaient entre 15 et 25 ans, alors qu’aujourd’hui un appareil est dit vieux au bout de 5 ans.

Comment améliorer l’offre de réparation

Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir avoir recours à une réparation plutôt que de changer d’appareil. Toutefois, très souvent cela semble bien compliqué et l’offre n’est pas au rendez-vous. Il serait ainsi intéressant de faire évoluer certaines pratiques :

  • Obliger les importateurs et fabricants de mettre à disposition des plans techniques de produits ainsi que les références des pièces pour changer les pièces défaillantes et les notices de réparation
  • Avoir un taux de TVA réduit sur les réparations et pièces détachées
  • Former des réparateurs et les accompagner à monter des boutiques
  • Proposer des bons pour faire réparer ses vieux appareils

Le zéro déchet fait beaucoup dans l’amélioration des mentalités et créé un cercle vertueux

Nous l’avons vu, le fait que de nombreux ménages progressent au niveau des mentalités éco responsables, fait que les distributeurs et les marques doivent s’adapter. Ce sont ainsi bien les clients qui décident. Il faut ainsi que plus de personnes et ménages comprennent qu’ils ont un réel impact. Les lois évoluent au gré du temps et plus les mentalités évolueront plus les lois permettront de contraindre les marques à faire mieux pour l’environnement, mais également pour les clients. Il va ainsi de soit de chercher à mieux faire au quotidien et de diminuer sa quantité de déchet tout en cherchant à prolonger la vie des produits et de leur donner une deuxième et troisième vie. N’hésitez donc pas à consommer de manière éco responsable tout en respectant la règle des cinq « R » du zéro déchet !

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